Pour toutes vos questions l’Association AIVF est là pour vous répondre du Lundi au Vendredi de 9h00 à 18h00
Permanence : posez votre question via la rubrique Contact. Réponse dans la journée
L’Association d’Aide aux Victimes de France (AIVF) vous propose son moteur de recherche exclusif afin d’aider les victimes de préjudices corporels. Ce moteur de recherche compile les différentes questions posées à l’Association et donne les réponses qui y ont été apportées. En règle générale, les réponses ont été faites bénévolement par des avocats du réseau AIVF.
Sécurité routière et aide aux victimes. Cliquez sur la photo
Profitez d’un rendez-vous offert gratuitement par un avocat signataire des chartes de l’AIVF
NB : ce service est également proposé, pour les victimes qui le souhaitent, en Visio Conférence
Exemple de questions concernant l’accident de piéton
Essentiel à retenir sur l'indemnisation de l'accident de piéton
1. Protection du Piéton
La loi Badinter de 1985 vise à protéger les victimes d'accidents de la route, en particulier les piétons, en leur garantissant une indemnisation rapide et équitable. Les piétons sont considérés comme des victimes protégées et ont droit à une indemnisation, sauf s'ils ont commis une faute inexcusable. Ce qui est très rare.
2. Responsabilité de l'assureur.
L'assureur du véhicule impliqué dans l'accident est tenu de prendre en charge l'indemnisation des dommages subis par le piéton.
3. Évaluation des dommages.
Les dommages indemnisables incluent les préjudices corporels (blessures physiques, souffrances endurées, etc.) et les préjudices économiques (perte de revenus, frais médicaux, etc.). Une expertise médicale est nécessaire pour évaluer l'ampleur des préjudices.
4. Procédure d'Indemnisation
L'assureur doit présenter une offre d'indemnisation dans un délai de huit mois après l'accident. Si le montant proposé est jugé insuffisant par la victime, celle-ci peut contester l'offre et engager une procédure judiciaire.
5. Faute de la Victime
La loi prévoit des exceptions concernant l'indemnisation intégrale. Si la victime a commis une faute grave ayant contribué à l'accident, l'indemnisation peut être réduite. Cependant, cette réduction ne s'applique pas aux victimes particulièrement protégées comme les enfants de moins de 16 ans, les personnes âgées de plus de 70 ans, ou les personnes invalides à 80% ou plus.
Question 1 Indemnisation d’un accident de piéton renversé par une voiture
Je sollicite votre aide suite à un accident de voiture. J’ai été percuté par une voiture qui m’a roulé dessus deux fois. Fracture ouverte de la jambe, avec le plateau tibial fracturé en plusieurs morceaux et enfoncé. J’ai subi une opération en urgence avec une grosse greffe osseuse, ainsi que la pose de plaques et de vis dans ma jambe.
Toujours en soins, avec beaucoup de douleurs et des limitations importantes. Je ne pourrai plus pratiquer certains sports. Et pas encore d’avance de l’assurance adverse, alors qu’elle a un délai de huit mois maximum pour me verser cette avance.
Je garderai des séquelles à vie et des douleurs fortes nécessitant des traitements qui m’empêchent de dormir.
Réponse d’un avocat.
Suite à votre accident, sachez que la loi Badinter de 1985 vous protège. Elle facilite l’indemnisation des victimes de la route, notamment les piétons. Voici les étapes à suivre et les points importants :
- Contactez votre propre assurance : Informez-les des détails de l’accident. Même si le conducteur responsable n’a pas déclaré l’accident, votre assurance doit vous accompagner dans les démarches.
- Délai de la provision sur indemnisation : En vertu de la loi Badinter, l’assurance de l’autre conducteur a effectivement huit mois maximum pour vous verser une provision sur l’indemnisation. En cas de dépassement du délai, vous pouvez exiger cette indemnité provisionnelle en saisissant un tribunal.
- Expertise médicale : Vous recevrez une convocation à une expertise médicale. Cette évaluation est nécessaire pour déterminer la sévérité du préjudice.
- Procédure en cas de non-paiement : Si l’assurance adverse ne respecte pas ses obligations, vous pouvez engager une procédure judiciaire pour obliger au règlement de l’indemnisation. Un avocat spécialisé en droit du dommage corporel pourra vous représenter et s’assurer du respect de vos droits.
- Préjudices à vie : Si vous gardez des séquelles permanentes, l’indemnisation couvrira l’ensemble du préjudice, les frais médicaux, pertes de revenus, aménagements éventuels. Vous pouvez rouvrir le dossier en aggravation à tout moment.
N’hésitez pas à consulter un avocat pour vous assister dans votre indemnisation. Il vous orientera également vers un médecin conseil de victimes.