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L’Association d’Aide aux Victimes de France (AIVF) vous propose son moteur de recherche exclusif afin d’aider les victimes de préjudices corporels. Ce moteur de recherche compile les différentes questions posées à l’Association et donne les réponses qui y ont été apportées. En règle générale, les réponses ont été faites bénévolement par des avocats du réseau AIVF.
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NB : ce service est également proposé, pour les victimes qui le souhaitent, en Visio Conférence
Questions concernant un choc arrière lors d’un accident de voiture
Essentiel à retenir sur un choc arrière lors d'un accident de voiture
1.Choc arrière et blessures :
Un choc arrière lors d'un accident de voiture est fréquent. Il provoque souvent un coup du lapin, une entorse cervicale due à un mouvement brusque de la tête. Les symptômes incluent douleurs, raideurs, vertiges ou troubles chroniques.
2.Responsabilité dans un choc arrière :
Le véhicule qui percute à l'arrière est généralement présumé responsable, sauf preuve contraire (freinage imprévisible du véhicule devant ou circonstances particulières).
3.Indemnisation du préjudice :
Les victimes peuvent demander une indemnisation pour leurs préjudices corporels (douleurs, séquelles) et matériels (réparations, perte de revenu). L’indemnisation inclut l'ensemble des préjudices patrimoniaux et extra-patrimoniaux.
4.Loi Badinter (1985) :
Cette loi garantit une indemnisation simplifiée et quasi automatique pour les victimes d'accidents impliquant un véhicule terrestre à moteur. Elle protège les passagers, piétons et cyclistes, sauf faute grave de leur part.
5.Véhicule terrestre à moteur (VTM) :
Tout véhicule motorisé circulant sur terre (voiture, moto, camion) est un VTM. En cas d'accident, la loi Badinter régit l’indemnisation des victimes de ces véhicules.
Question 1 Victime d’un choc arrière lors d’un accident de voiture dans un embouteillage
Victime d’un choc arrière lors d’un accident de voiture, à l’arrêt dans un embouteillage, j’ai subi des atteintes aux cervicales et un traumatisme à l’épaule gauche. Mon arrêt de travail a duré un mois et demi. Malgré mes séances de kinésithérapie en cours, l’expert de l’assurance a conclu à la consolidation après deux convocations, sans tenir compte de mes observations. Que me conseillez-vous ? Merci par avance. (Annie B. Valras-Plage)
Réponse d’un avocat :
Vous pouvez en effet contester les conclusions de du médecin expert en cas de désaccord. Ainsi, il vous est possible de soliciter la mise en place d’une contre-expertise médicale. Il faut également que vous preniez contact avec un médecin conseil de victimes. Celui-ci vous asssitera lors de la prochaine expertise contradictoire. Je vous conseille de rédiger une lettre de doléances pour faire de l’impact des séquelles sur votre vie quotidienne et professionnelle.
En outre, un avocat en dommage corporel pourra vous renseigner dans la préparation de l’évaluation médicale. Et tout particulièrement, si vous conservez des séquelles importantes avec une incidence professionnelle, une impossibilité de reprendre vos activités de loisirs après la consolidation etc.
Remarques de l'Association concernant un choc arrière lors d'un accident de voiture
Un choc arrière consécutif à un accident de voiture est souvent à l'origine d'une entorse cervicale parfois grave. Souvent minimisée par le médecin expert d'assurances lors de l'expertise. C'est pourquoi, avant d'accepter l'offre d'indemnisation, n'hésitez pas à prendre contact avec un avocat compétent en accident de la route.
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