Score de Glasgow

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L’Association d’Aide aux Victimes de France (AIVF) vous propose son moteur de recherche exclusif afin d’aider les victimes de préjudices corporels. Ce moteur de recherche compile les différentes questions posées à l’Association et donne les réponses qui y ont été apportées. En règle générale, les réponses ont été faites bénévolement par des avocats du réseau AIVF.

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Questions concernant le score de Glasgow suite à un accident corporel

Essentiel à retenir concernant le score de Glasgow suite à un accident corporel

1. Objectif.
Le score de Glasgow (GCS) évalue le niveau de conscience des patients après un traumatisme crânien. Il aide à déterminer la gravité des lésions cérébrales. Dans la plupart des cas, le traumatisme crânien est consécutif à un accident de la route, un accident de la vie (chute) ou un accident de sport (escalade, accident de surf, de montagne, de ski etc).

2.Composantes.
Le score de Glasgow comporte trois composantes. La réponse oculaire, réponse verbale et réponse motrice.

3.Notation.
La réponse oculaire est notée de 1 à 4 points. La réponse verbale de 1 à 5 points. On note la réponse motrice de1 à 6 points. Le score total varie de 3 (coma profond) à 15 (état normal).

4.Interprétation.
Un Score de Glagow GCS 13-15 correspond à un traumatisme crânien léger. GCS 9-12 lui se réfère à un traumatisme crânien modéré et le score de Glasgow GCS 3-8 relfète un traumatisme crânien sévère.

5.Usage.
Le score de Glasgow GCS est utilisé en milieu préhospitalier et hospitalier pour suivre l'évolution de l'état neurologique, guider les décisions thérapeutiques et prévoir le pronostic. Suite à un accident corporel, le certificat médical intial fait mention de l'échelle de Glasgow. Toutefois, il n'y a pas de corrélation stricte entre l'indemnisation et le score initial. Certaines victimes d'accidents se rétablissent en effet très bien malgré un score initial bas.

Question 1 Traumatisme crânien, score de Glasgow après un accident de voiture et indemnisation du préjudice

Je suis une jeune adulte de 24 ans. J’ai été victime d’un accident de voiture en tant que passagère. Après deux mois en réanimation, j’ai passé six mois en clinique. J’ai subi de multiples fractures, dont le tibia droit et le coude gauche, nécessitant une tige métallique. J’ai également eu un traumatisme crânien grave, avec un coma et un score de Glasgow de 5. Aujourd’hui, plusieurs années après, je remarche. Cependant, ma voix est restée rauque à cause d’une auto-extubation. Ma fatigabilité est importante, et je n’ai pas pu reprendre le parcours scolaire que je visais. Je souhaite savoir si je peux obtenir une aide de l’État ou une indemnisation liée à mon préjudice, notamment en lien avec le traumatisme crânien, le coma, le score de Glasgow et les séquelles persistantes.

Réponse d’un avocat.

Vous pouvez en effet demander une indemnisation pour vos préjudices. D’abord, en tant que victime passagère, vous avez droit à une réparation intégrale de vos dommages. Cette réparation passe par l’assurance du conducteur responsable, via une procédure amiable ou judiciaire.

Toutefois, votre traumatisme crânien grave avec coma et score de Glasgow de 5 n’ont pas en tant que tel d’impacts directs sur le montant d’indemnisation. En effet, celle-ci se réfère surtout aux séquelles qui feront l’objet d’une évaluation lors d’une expertise médicale. Cette expertise évaluera l’ensemble du préjudice, y compris le retentissement professionnel tel que vous l’évoquez.

Ainsi, votre perte de voix, vos douleurs, votre fatigabilité et vos troubles d’adaptation au travail sont indemnisables. Ils entrent dans plusieurs postes de préjudice : déficit fonctionnel permanent DFP, souffrances endurées, préjudice professionnel, préjudice d’agrément, préjudice scolaire etc.

Le traumatisme crânien est ce qu’on appelle un mal invisible. Différent du handicap moteur qui se remarque, les conséquences du trauma crânien, du score de Glasgow dans l’immédiateté de l’accident s’apprécient à travers des examens précis. Et notamment concernant le traumatisme crânien, grâce à un bilan neuropsychologique. C’est pourquoi, il sera particulièrement important de bien préparer l’expertise médicale avec l’assistance d’un médecin expert indépendant et un avocat en dommages corporels. Particulièrement au moment de la consolidation.

Remarques de l'Association concernant le score de Glasgow

Le score de Glasgow suite à un accident corporel est un indicateur de la gravité du traumatisme crânien. Il ne préjudice pas nécessairement du montant d'indemnisation. Afin de mettre toutes les chances d'obtenir la meilleure indemnisation qui soit, il est absolument indispensable de consulter un avocat avant l'expertise de consolidation.