Syndrome frontal

Pour toutes vos questions l’Association AIVF est là pour vous répondre du Lundi au Vendredi de 9h00 à 18h00


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L’Association d’Aide aux Victimes de France (AIVF) vous propose son moteur de recherche exclusif afin d’aider les victimes de préjudices corporels. Ce moteur de recherche compile les différentes questions posées à l’Association et donne les réponses qui y ont été apportées. En règle générale, les réponses ont été faites bénévolement par des avocats du réseau AIVF.

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NB : ce service est également proposé, pour les victimes qui le souhaitent, en Visio Conférence

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Essentiel à retenir sur le syndrome frontal


1. Définition et symptômes.
Le syndrome frontal résulte de lésions au lobe frontal du cerveau.
Il se manifeste par des changements de comportement, de personnalité et de fonctions cognitives. Les symptômes incluent des difficultés de planification, de prise de décision, des troubles de la mémoire, de l'attention et des problèmes de contrôle émotionnel.

2. Causes.
Les causes principales du syndrome frontal sont les traumatismes crâniens (accident de la route, vélo, moto, chutes), les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les tumeurs cérébrales, les infections (comme l’encéphalite) et les maladies neurodégénératives (comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson).

3. Retentissement sur la vie quotidienne.
Les personnes atteintes peuvent éprouver des difficultés à gérer des tâches quotidiennes, des changements importants de comportement social, une désinhibition, une apathie ou des réactions émotionnelles inappropriées.
Ces altérations peuvent gravement affecter les relations personnelles et professionnelles, menant parfois à une incapacité à travailler.

4. Prise en charge et rééducation.
La rééducation peut inclure des thérapies cognitives et comportementales, des séances de rééducation multiples et parfois des médicaments pour gérer certains symptômes comme l'agitation ou la dépression.

5. Indemnisation.
Les personnes souffrant du syndrome frontal peuvent être éligibles à une indemnisation en cas de traumatisme crânien résultant d'un accident de la route ou d'un accident de la vie.
L'expertise médicale déterminera le taux d'AIPP ainsi que l'ensemble des postes de préjudice. L'indemnisation se fera selon le type d'accident et les circonstances de celui-ci.

Question 1 Indemnisation pour syndrome frontal après un accident de la vie

J’ai eu un accident, j’ai fait une chute depuis une mezzanine, plus de 4 mètres de haut et je suis tombé sur la tête, j’ai eu un trauma crânien avec syndrome frontal. Depuis mon comportement a changé, je suis irritable, je ne parviens pas toujours à contrôler mes pulsions.Merci de m’indiquer comment va se passer l’indemnisation dans le cadre de ma GAV.

Réponse de l’avocat.

  1. Déclaration de l’accident : Informez votre assureur de l’accident et de ses conséquences. Fournissez des preuves médicales et un rapport détaillé.
  2. Rapport médical : Faites établir un rapport médical complet par votre neurologue. Ce rapport doit décrire vos symptômes et leur impact sur votre vie quotidienne.
  3. Évaluation du préjudice : L’assureur évaluera votre préjudice en se basant sur les rapports médicaux. Le syndrome frontal entraîne des changements comportementaux significatifs, qui seront pris en compte.
  4. Expertise médicale : Un médecin expert sera mandaté pour évaluer l’ampleur de vos troubles et leur retentissement sur votre vie quotidienne et professionnelle. Sachez que dans le cadre d’une Garantie accident de la vie GAV, l’indemnisation n’est pas automatique. Habituellement, il faut atteindre un taux d’AIPP précisé dans les conditions du contrat pour déclencher l’indemnisation. De même, il n’est pas certain qu’il s’agisse d’une réparation intégrale du préjudice. Nous vous invitons à cet égard à faire une lecture attentive des conditions générales et particulières du contrat GAV
  5. Calcul de l’indemnisation : Ensuite, la GAV indemnise en fonction de la gravité du préjudice. Le calcul prendra en compte vos séquelles, les soins nécessaires, et les conséquences sur votre vie personnelle et professionnelle selon les termes du contrat.
  6. Négociation et recours : Si l’offre d’indemnisation ne vous satisfait pas, vous pouvez négocier avec l’assureur. Le plus simple est de vous rapprocher d’un avocat et solliciter des conseils à ce sujet. En effet, le syndrome frontal comme le traumatisme crânien sont des maux invisibles. En apparence, ils ne donnent pas toujours lieu à des manifestations caractérisées. Une parite des séquelles peut passer inaperçue y compris aux yeux d’un médecin expert.

Pour maximiser vos chances d’obtenir une indemnisation juste, faites-vous assister par un avocat spécialisé en droit des assurances et en réparation du dommage corporel. Le syndrome frontal qui appartient à la sphère du grand handicap donne lieu à une prise en charge particulière. Il convient de se faire assiser par les bons professionnels en plus de l’avocat. Médecin conseil, ergothérapeut, orthophoniste, kinésithérapeut, architecte etc.